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dimanche 30 janvier 2011

L'homophobie à l'école

Enfin une enquête québécoise:

http://rire.ctreq.qc.ca/2011/01/limpact-de-lhomophobie-et-de-la-violence-homophobe-sur-la-perseverance-et-la-reussite-scolaires/

Ce que je savais par expérience personelle se confirme aujourd'hui par une étude. Un passage me touche plus particulièrement:

"Cet inconfort est plus marqué et s’exprime plus fortement par les garçons envers d’autres garçons. Il s’accroît avec la proximité géosociale de la personne réputée homosexuelle (Grenier, 2005), il diminuerait avec l’âge et avec la présence connue d’un gai ou d’une lesbienne dans l’entourage."

C'est alors comprenable que le tiers des suicides chez les hommes soient dûs à l'homophobie et que le tiers des gais ait déjà tenté de se suicider.

Ce qui me fait du bien et qui me porte à être un acteur de changement, c'est le passage qui dit que le risque dinimuerait avec la présence connue d'un gai dans l'entourage. Je sais que malgré les risques de railleries que je subirai, je serai cette personne.

"Les élèves LGBTQF rapportent accorder beaucoup d’importance à ce que leurs enseignants et enseignantes disent et font (ou ne disent pas et ne font pas) par rapport à l’homophobie et à l’homosexualité."

Et c'est vrai! Dans un moment où la problématique peut prendre tellement d'importance dans la vie d'un élève, il est très important de savoir pour un jeune qu'il y a des enseignants qui sont foncièrement anti-homophobe. Mentalement, savoir qu'un allié existe permet de survivre, savoir qu'il y a un groupe qui nous accepte permet de vivre à travers une communauté, savoir que le milieu  applique une tolérance zero face à l'homophobie permet de vivre normalement. Comme pour le racisme, l'homophobie latente généralement associée au secondaire peut être une chose du passé. Il suffit d'attaquer le problème au lieu de le laisser les actions s'oppérer à la discretion de l'enseignant comme il se fait déjà aujourd'hui.

Il est important de consulter et de s'informer pour pouvoir agir activement. J'ai fait aujourd'hui une demande à la bibliothèque de l'université afin d'acquérir un guide pédagogique du GRIS concernant la démystification de l'homophobie à l'école. Je crois qu'il faut savoir intégrer l'enseignement des diverses réalité sexuelles dans nos enseignements afin de prouver que cette réalité est normale et qu'elle existe. J'ai bien hâte de voir ce guide.

Et je vous demande, à vous lecteurs: Comment intégreriez-vous l'éducation de la diversité sexuelle dans votre matière?

1 commentaire:

  1. Je suis totalement d'accord avec le passage de l'enquête où tu mentionnes que la présence d'une personne gai ou lesbienne dans la famille aide beaucoup à contrer l'homophobie.

    Mais je crois aussi, par expérience personnelle, que même là, on n'a pas envie de le dire aux autres. On déteste toutefois énormément les homophobes.

    Pour ma part, je crois que, dès le début de l'année, il faut être clair, net et précis avec les élèves quand on aborde le sujet du respect. Je crois aussi qu'il y a une possibilité d'effectuer des recherches pour trouver des gais et lesbiennes marquant dans l'histoire et dans le présent. Il faut leur démontrer que l'homosexualité n'est pas une maladie, mais que l'homophobie, ça c'est une maladie.

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