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mardi 8 février 2011

Il faut réparer que ce qui est brisé...

Suite à la lecture de l'article de M. Doctorow, j'abonde dans l'optique d'une utilisation d'un support informatique dénudé au maximum de toutes distractions. Je suis un utilisateur parfois abusif des réseaux sociaux et j'avoue que j'ai souvent de la difficulté à produire un travail lorsque la tentation de Facebook, Twitter et autres est accessible en seulement un seul clic de souris. Il m'arrive parfois de désactiver ma connexion Internet lorsque je dois travailler sur un écrit plutôt long.

Je me retrouve aussi dans ce qu'il dit sur les recherches. Combien de fois ais-je dû passer des heures sur le web afin de trouver une information qui, après réflexion, ne nécessitait pas tant d'attention. Il est facile de chercher une information spécifique pour ensuite se retrouver sur des sites totalement inutiles qui grugent notre temps. Il ne faut cependant pas mettre tous les oeufs dans le même panier: il m'est plus rapide de chercher le sens d'un mot sur un dictionnaire en ligne que de le chercher dans un dictionnaire régulier. De même, je n'abonde pas dans l'optique d'utiliser un logiciel de traitement de texte dénudé de correcteur et de logiciel permettant d'anticiper l'écriture. Nos élèves, en apprentissage de la langue, bénéficient des stratégies de ces logiciels. Il a été prouvé que les dyslexiques peuvent plus facilement retenir la graphie de mots s'ils ont eu à choisir entre deux graphies proposées. Certes, il peut être difficile pour un écrivain de devoir couper son idée pour enlever la petite barre rouge en bas d'un mot, mais pour un élève, c'est un apprentissage qui n'attend que d'être fait.

Finalement, je ne suis pas en accord avec l'idée de se contraindre à écrire pour de courtes périodes de temps. Certes, cette technique peut avoir des effets bénéfiques mais comme je me considère possédant un surplus d'imagination, je sais pertinemment que si je coupe mon inspiration par une limite de temps, il me faudra surement recommencer tout lors de la reprise du travail car mon esprit va avoir changé. Peut-être M. Doctorow a-t-il des problèmes de concentration et est tenté de cliquer vers des sites improductifs, mais si je désactive ma connexion, je n'ai aucune raison de briser mon inspiration simplement pour le fait de briser mon inspiration. Je considère que je n'écris pas assez pour éprouver ce désir de protectionnisme.

1 commentaire:

  1. Après avoir lu ton billet, je trouve que tu es un "sage utilisateur" des TIC. Tu te connais bien et on le voit par les exemples de ton utilisation personnelle (Facebook, Twitter, etc.).

    Je partage ton opinion sur les utilisations possibles des TIC en contexte scolaire. Tes exemples (dictionnaire, aide pour les dyslexiques etc.) appuient bien tes affirmations.

    Tu pourras enrichir tes réflexions au cours six sur les aides technologiques et les fonctions utiles du traitement de texte pour "écrire".

    En passant, ton style d'écriture est très captivant et surprenant ("désir de protectionnisme").

    Étienne C.

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